Partenaire en vedette : RECYC-QUÉBEC — aux premiers rangs de la réduction du gaspillage alimentaire au Québec
L’équipe de la campagne « J’aime manger, pas gaspiller Canada » est fière de collaborer avec des partenaires partout au pays qui partagent ses valeurs et qui prennent des mesures concrètes pour réduire le gaspillage alimentaire dans leur communauté. L’un de ces partenaires est RECYC-QUÉBEC, l’organisme provincial qui se consacre à la promotion de l’économie circulaire et à la réduction des déchets à la source.
Nous avons eu l’occasion de discuter avec Noémie Lampron, conseillère en environnement, économie circulaire et réduction à la source de RECYC-QUÉBEC. Nous avons discuté de l’approche de l’organisme en matière de gaspillage alimentaire, les défis particuliers à relever et les réussites qui ont marqué le cheminement vers un Québec sans gaspillage.
Agir contre le gaspillage alimentaire : pourquoi est-ce important?
La mission de RECYC-QUÉBEC est claire : amener le Québec à réduire, réutiliser, recycler et valoriser les matières résiduelles. Les déchets alimentaires font partie de ce mandat.
Son action en matière de gaspillage alimentaire s’appuie sur les conclusions d’une étude réalisée en 2022 sur les pertes et le gaspillage alimentaires au Québec. Noémie nous a confié qu’« au Québec, 18 % des émissions de GES du système alimentaire proviennent des aliments perdus ou gaspillés. Bien qu’il y ait des pertes à chaque étape de la chaîne alimentaire, 28 % du gaspillage alimentaire se produit dans les ménages ». La réduction du gaspillage alimentaire est importante et la campagne « J’aime manger, pas gaspiller » aide à l’organisme à sensibiliser le public et à proposer des solutions concrètes pour faire une réelle différence.
« Nous pensons que chaque geste compte lorsqu’il s’agit de réduire le gaspillage alimentaire. Et avec l’inflation actuelle, nous voulons aider les citoyennes et citoyens à repenser leur alimentation et les inspirer avec des conseils et des solutions pratiques en déployant la version française de la campagne d’un bout à l’autre du pays. »
Éduquer et inspirer l’action : faire passer le message
Qu’il s’agisse d’événements publics, de médias traditionnels comme la télévision, les émissions culinaires et les journaux ou de réseaux sociaux, RECYC-QUÉBEC va à la rencontre des gens là où ils sont. Pour les néophytes, les statistiques et les faits aident à mettre en évidence l’importance du gaspillage alimentaire. Pour les personnes déjà sensibilisées et engagées dans la réduction des déchets, les conseils pratiques et les recettes sont des éléments essentiels.
L’organisme a également fourni aux municipalités une trousse complète de sensibilisation à la campagne « J’aime manger, pas gaspiller ». La trousse comprend notamment des publications prêtes à l’emploi pour les réseaux sociaux, des affiches et des bannières Web afin d’aider les municipalités à communiquer avec leurs citoyennes et citoyens et à diffuser le message plus largement.
Nous sommes tout à fait du même avis que Noémie : « Plus les gens en entendent parler, plus nous pouvons réduire le gaspillage alimentaire. »
Un changement s’opère : cela fait-il une différence?
Des signes encourageants sont à noter. Noémie a constaté un intérêt croissant de la population québécoise pour la réduction du gaspillage alimentaire lors d’événements publics et a partagé un résultat remarquable de la campagne. « Notre campagne de sensibilisation « J’aime manger, pas gaspiller », à laquelle ont participé 15 organisations municipales, a touché près de 50 % de la population du Québec, que ce soit en milieu rural ou urbain. » Nous constatons que lorsque les gens comprennent l’impact du gaspillage alimentaire, ils sont plus enclins à agir. »
Pour obtenir des données quantifiables, elle ajoute : « Nous prévoyons de mettre à jour notre étude sur la quantification des pertes et du gaspillage alimentaires en 2027 afin d’avoir une meilleure idée de l’évolution des comportements. »
Un conseil personnel de Noémie
Il est clair que Noémie prêche par l’exemple et met en pratique ses valeurs en matière de gaspillage alimentaire et d’économie circulaire. Lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle fait dans sa propre cuisine pour réduire le gaspillage alimentaire, elle n’a pas hésité. « La planification des repas est très importante pour moi.
« Cela semble simple, mais c’est un moyen très efficace de gérer son alimentation et de réduire le gaspillage. Je commence par planifier les repas de la semaine, puis je fais une liste de courses. Et surtout, j’essaie de m’en TENIR à cette liste! J’aime planifier les repas en fonction de ce que j’ai déjà et faire l’inventaire des ingrédients avant de faire ma liste de courses. »
Nous aussi, nous aimons planifier les repas et trouvons que la stratégie de Noémie est excellente.
Quelle est la prochaine étape pour RECYC-QUÉBEC?
Noémie est enthousiaste à l’idée de sensibiliser les consommatrices et les consommateurs aux dates de péremption. « Nous avons vu des études qui montrent que les idées fausses sur les dates de péremption entraînent un gaspillage alimentaire accru. C’est pourquoi nous voulons commencer à parler davantage de leur signification et de la manière de les gérer efficacement. »
Nous sommes à vos côtés, RECYC-QUÉBEC — les dates de péremption font également partie de nos priorités !
RECYC-QUÉBEC est un bel exemple de ce qui est possible quand une province s’engage à prendre des mesures concrètes contre le gaspillage alimentaire. Nous tirons de la fierté de collaborer avec cet organisme et d’appuyer ses efforts incessants pour éduquer, inspirer et donner aux Québécoises et Québécois les moyens de réaliser de petits changements qui, cumulés, ont un impact considérable.
Ensemble, nous œuvrons pour un avenir avec moins de gaspillage et de déchets, ainsi qu’un système alimentaire plus robuste et plus durable pour tout le monde.