Le parcours de la pomme bien-aimée, du verger à la boîte à lunch, n’est pas aussi simple qu’on le croirait. En effet, chacune des 100 variétés cultivées par les pomiculteurs canadiens demande énormément de temps et de travail, et le processus consomme de l’énergie et des ressources.
Les pommiers peuvent être difficiles à cultiver, car ils ont besoin d’un sol bien drainé et d’un pH équilibré. Il faut compter de 5 à 6 ans pour que le pommier donne une production maximale. Chaque saison, le fruit met 6 à 8 mois pour arriver à maturité. Pendant toute cette période, on doit soigner les arbres tout au long de l’année : taille, éclaircissage, irrigation, fertilisation, palissage, surveillance de plus de 75 parasites et maladies, et même l’apport de ruches pour favoriser la pollinisation. Le tout, avant les multiples cycles de récolte, dont une grande partie est effectuée à la main pour protéger les fruits délicats.
La pomiculture utilise également d’autres ressources. Elle nécessite de l’énergie, ce qui produit des émissions de gaz à effet de serre, bien que les pommiers contribuent à éliminer le dioxyde de carbone de l’air. Il faut utiliser de l’engrais pour aider à faire pousser ces arbres.
Le message des pomiculteurs du Canada? Faites en sorte que chaque bouchée compte.
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*L’information sur le parcours des cinq aliments a été recueillie dans le cadre d’un projet de recherche effectué pour J’aime manger, pas gaspiller Canada, avec le soutien financier du gouvernement du Canada par l’intermédiaire du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique.