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Un travail de coeur: Pommes de terre

Derrière l’humble pomme de terre se cachent une histoire fort complexe et une culture exigeante en main-d’œuvre.

Première culture légumière au Canada, la pomme de terre est étonnamment vulnérable. Les producteurs doivent procéder à une rotation régulière des cultures pour s’assurer que les tubercules reçoivent le sol riche en nutriments dont ils ont besoin. Pendant les trois ou quatre mois où elles sont en terre, les pommes de terre doivent être continuellement surveillées et protégées contre les intempéries, les ravageurs et les maladies. Pendant la récolte, les pommes de terre sont sujettes aux meurtrissures. Après la récolte, elles sont sujettes à la pourriture. Les agriculteurs doivent les traiter soigneusement dans un environnement où la température, l’humidité et la lumière sont contrôlées, afin de les sécher en vue d’un stockage à long terme.

Bien qu’elles aient un impact environnemental moindre par rapport à de nombreuses autres cultures, les pommes de terre laissent une empreinte carbone importante. L’énergie utilisée pour cultiver et stocker les pommes de terre produit des émissions de gaz à effet de serre, et des engrais sont souvent nécessaires pour enrichir le sol. Et puisque 64 % des pommes de terre cultivées au Canada sont destinées à être transformées en frites ou en croustilles, ces émissions se poursuivent bien au-delà de la récolte.

Le message des producteurs de pommes de terre du Canada? Faites en sorte que chaque bouchée compte.

Notre guide de conservation des aliments de A à Z vous aidera à les garder fraîches plus longtemps.

 

*L’information sur le parcours des cinq aliments a été recueillie dans le cadre d’un projet de recherche effectué pour J’aime manger, pas gaspiller Canada, avec le soutien financier du gouvernement du Canada par l’intermédiaire du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique.

Parcours des aliments